On ira tous chez Yomoni pour épargner même Michel Polnareff.

• Quel était le brief ?

Yomoni est une plateforme de gestion d'épargne en ligne qui s'inscrit comme une alternative à l'épargne bancaire. Elle se revendique plus digitale, plus responsable et plus disponible, mais dont la notorité lui faisait encore défaut. Il nous a donc été demandé de faire émerger Yomoni dans un contexte ultra concurrentiel et trusté par des acteurs historiques, dotés de moyens extrêmement ambitieux.

• A quel moment et comment est venue la participation de Michel Polnareff ?

Il a fallu identifier une personnalité forte pour frapper un grand coup. L'idée de Michel Polnareff nous est venue très rapidement. Sa légende le précédant, il incarnait parfaitement la personnalité cigale qu'il nous fallait, et il nous séduisait aussi par son côté frondeur, punk et avant-gardiste, l'artiste ayant toujours fait preuve d'une grande modernité mais étant aussi capable d'oser nous surprendre, comme en témoignent les affiches qui annonçaient ses concerts en 1972 et qui présentaient audacieusement son postérieur au public ?

• Pas trop difficile de faire un film sur le secteur financier en utilisant humour et second degré ?

Pas difficile et surtout vivement souhaité même !

Cela nous permet d'émerger dans un espace saturés de messages exposés dans un registre plutôt sérieux. Notre parti-pris étant assez inédit dans ce secteur, nous avions un terrain de jeu très vaste pour nous exprimer à travers l'humour et un registre décalé. Nous avons choisi un registre pince sans rire, très British, faits d'instant de malaises s'exprimant dans les silences, mais aussi dans le contraste entre le fastidieux décor qui est le nôtre, et qui se retrouve ridiculement couvert de logos, comme l'artiste lui-même. Ce sont ces décalages qui fonctionnent bien et qui viennent parfaitement illustrer l'évidence : ce qui est absurde, c'est de ne pas épargner correctement alors qu'il existe les solutions parfaites pour le faire.

Finalement, ce qui aurait pu être le plus difficile aurait été de faire jouer Michel Polnareff mais nous avons eu la chance de tomber sur une personnalité qui a un grand sens de l'autodérision et qui a été très impliqué dans ce projet.

• Quels sont les prochaines étapes de la collaboration ?

La campagne va vivre pendant plusieurs semaines en on et offline, et d'autres vagues sont probablement à prévoir durant l'année. Nous allons également mettre en place des activations et certainement d'autres nouveaux coups à jouer pour continuer de faire croître la notoriété de la marque. Ce n'est que le début !