Portrait d'ici Barbès, l'agence qui prend soin des gens

da Maud Largeaud , AdForum

  • Vous avez récemment lancé une nouvelle philosophie : ici Barbès CARE. Il semble que de plus en plus d'agences veuillent aller au-delà de « la vente » et s'aventurer dans des domaines qui sont généralement ceux des organisations caritatives. Pourquoi ici Barbès est-elle particulièrement bien placée pour s'engager dans cette voie ?

iB - ici Barbès CARE se positionne plutôt comme une offre. Cette offre vise à conseiller les annonceurs sur des dispositifs de communication en lien avec des problématiques qui ne peuvent être réglées que si on prend soin des gens et qu'on cerne de manière particulièrement sensible et précise leurs inquiétudes, doutes, craintes en ces temps très particuliers. Cela ne se limite pas aux actions solidaires des organisations caritatives. Nous voulons aider les entreprises, les organisations à renforcer la considération et l'attention portée à leurs cibles. Qu'il s'agisse de collaborateurs, de citoyens, de consommateurs, de parties prenantes, qu'il s'agisse de recruter, d'engager, de changer les comportements…. Cette dimension autour de la connaissance des gens est dans notre ADN depuis longtemps, avec #LaScienceDesGens. En formalisant une offre CARE à la rentrée, nous réaffirmons notre credo et nos expertises.

 

  • Quels avantages concrets ici Barbès CARE apportera-t-elle aux clients existants et aux nouveaux ?

iB - Plus d'agilité et de justesse. Cette offre joue un rôle d’accélérateur pour des clients en demande de réactivité. La demande peut concerner la communication interne d'une entreprise, déstabilisée par la crise sanitaire, ses besoins en recrutement, des modifications de comportements liés à ces deux années où nous avons plus réagi qu’organisé.

 

  • Avez-vous un exemple concret de mise en place de CARE pour une campagne ou un client ?

iB – Nous travaillons sur une campagne marque employeur pour un groupe de maisons de retraite / résidences seniors / aides à domicile. C’est un secteur qui a besoin de recruter tant en qualité qu’en nombre et qui manque d’attractivité. Au cœur de cette problématique, l’approche CARE prend tout son sens. Il faut prouver aux candidats qu’on va prendre soin d’eux, autant qu’on va leur demander de prendre soin des autres.

 

  • Un planner strat d'une grande agence a récemment commenté que les campagnes bienveillantes et axées sur un « purpose » étaient susceptibles de passer au second plan alors que les entreprises tentent d'augmenter leur croissance et leurs bénéfices après la pandémie. Quelle serait votre opinion là-dessus ?

iB - Je ne mettrais pas les deux sujets en opposition. Je pense qu'aujourd'hui, les consommateurs, qui sont aussi des citoyens de ce monde, ont envie que les marques prouvent leurs engagements aussi à travers leurs produits, leur marketing (comme peut le faire Patagonia). Alors, oui, les entreprises peuvent avoir envie de croissance et de bénéfice (la performance et l'excellence sont des objectifs légitimes) mais si elles en oublient les attentes (fortes) d'engagement de leurs consommateurs, elles risquent d'y perdre.

 

  • Vous avez aussi une méthodologie qui s'appelle la Science des Gens. Comment cela fonctionne-t-il avec la méthodologie ici Barbès CARE ?

iB - La méthodologie d'ici Barbès Care est une déclinaison de la Science des Gens, encore plus pragmatique et agile, qui renforce l'importance de l'attention à l'autre et à ses besoins.

 

  • Dans le cadre de la nouvelle philosophie CARE, vous avez travaillé avec l'institut Occurrence pour étudier l'impact de la pandémie sur les Français. Quelle a été la découverte la plus dramatique et la plus inattendue ?

iB - La plus inattendue, sans hésiter, les 54% de Français estimant que la crise sanitaire a fait d'eux une nouvelle personne.

 

  • Vouloir "être plus proche de ses proches", consacrer moins de temps au travail et plus à sa vie personnelle, consommation responsable…ce sont des tendances que l'on retrouve aussi dans le reste de l'Europe et aux États-Unis. Y-a-t-il un résultat dans l'enquête qui vous a semblé spécifiquement applicable aux Français ?

iB - La mise en exergue du paradoxe Français (une sorte de pessimisme permanent allié à une force d’agir et de savoir déplacer des montagnes) qui se traduit par ces résultats : si 45% d’entre eux font un bilan personnel négatif et déclarent plus souvent avoir été directement perturbés sur les domaines proposés (équilibre personnel ou économique, sphère familiale ou professionnelle, santé), 31% en tirent un bilan positif. 

 

 

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